La dernière étude menée en janvier 2016 par Randstadt Workmonitor révèle une certaine frilosité des Français à tenter l’expérience de l’expatriation pour booster leur carrière professionnelle.

En effet, sur un panel de 1 000 employés entre 18 et 65 ans, seule la moitié déclare se sentir prête à quitter la France pour occuper le poste souhaité à l’étranger. Les acquis sociaux français semblent, de toute évidence, peser lourd dans la balance.

Malgré une réticence affichée à l’expatriation, le nombre d’expatriés français augmente : ils sont 1,7 million en 2015, soit une hausse de 2% par rapport à l’année précédente selon le ministère des Affaires Etrangères.

Si ce taux demeure relativement bas comparé à celui de l’Inde, du Mexique ou encore de la Turquie, où près de 80% des employés interrogés seraient prêt à sauter le pas de l’expatriation pour une vie professionnelle meilleure, il est toujours plus élevé que celui de leurs voisins allemands, belges ou luxembourgeois.

Les Européens du pourtour méditerranéen, Italiens, Grecs ou Espagnols, sont eux plus enclins à quitter leurs pays, plus durement touchés par la crise, pour se tourner vers des pays offrant de meilleures perspectives d’embauches.

Fait intéressant à noter : si Singapour exerce un fort pouvoir d’attractivité sur les expatriés, classée numéro un dans le classement des pays où il fait bon vivre par ces derniers (voir notre article La vision des expatriés sur leurs pays d’accueil), une part importante des natifs interrogés (70%) se dit prête à déménager pour occuper l’emploi convoité.

Pour en savoir plus :

http://grouperandstad.fr/un-salarie-francais-sur-deux-pret-a-partir-a-letranger-pour-le-bon-travail/

http://bfmbusiness.bfmtv.com/emploi/un-francais-sur-deux-est-partant-pour-l-expatriation-1019767.html

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